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III. Le point d'orgue et point d'arrêt
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Version écrite
Il existe un dernier mécanisme qui permet de prolonger la durée d’une figure de note ou de silence : le point d’orgue, qu’on appelle aussi fermata en italien. Il se retrouve assez souvent en musique classique mais plus rarement dans les musiques actuelles.
Le principe est assez simple : le point d’orgue va suspendre une note et laisser sa durée à l’appréciation de l’interprète.
Le point d’orgue peut s’écrire aussi bien au-dessus de la portée qu’en-dessous !
Une note affectée par un point d’orgue est jouée mais sa durée n’est pas réellement indiquée : le musicien joue la note et peut la faire durer autant qu’il veut. Il s’agit d’une suspension de toutes les règles des durées que nous avons vu auparavant : la durée de la figure indiquée n’a pas de réelle valeur et les notions de temps et de tempo sont momentanément suspendues.
Attention :
Comme le tempo est suspendu lorsqu’on joue un point d’orgue il n’est pas obligatoire de terminer la note sur un temps particulier.
Le point d’orgue s’applique aussi bien aux figures de notes que de silences. Dans ce dernier cas on parle de point d’arrêt :
Là encore ce point s’écrit soit au-dessus soit en-dessous de la portée !
Des théoriciens de la musique ont tenté de donner une durée au point d’orgue sans vraiment y parvenir : pour certains la note doit durer une mesure entière, pour d’autres la note est rallongée de moitié par rapport à sa durée normale, ou d’un tiers, etc. Il n’y a donc pas vraiment de règles en la matière.
Note :
Dans tous les cas il est admis que la note doit au minimum durer le temps indiqué par la figure concernée.
Voici un exemple d’une même mélodie avec le point d’orgue joué de deux manières différentes :
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Ces deux interprétations sont correctes !
Remarque :
Tu peux te rendre compte avec ces exemples que le métronome s’arrête lors du point d’orgue puisque le tempo est suspendu pour la durée de la note.
Certains compositeurs ont aussi essayé de cadrer cette notion en créant plusieurs symboles différents. L’idée reste la même : c’est l’interprète qui décide de la durée de la note mais le compositeur indique certaines consignes. Il peut s’agir d’un mot rajouté, d’une durée approximative en secondes ou encore d’un symbole particulier.
Mise à part pour la durée indiquée en secondes les autres indications restent quand même très subjectives (court, long, etc).
Note :
Les trois symboles différents sont les plus utilisés par rapport aux autres.
Exemple avec un point d’orgue court
Exemple avec un point d’orgue moyen
Exemple avec un point d’orgue long
Important :
Malgré tous ces symboles la règle qui s’applique généralement est la première que nous avons vu : le musicien prolonge la note ou le silence autant qu’il le souhaite.
Mots importants
Symbole permettant de représenter une note et sa durée sur une portée.
Symbole permettant de représenter une certaine durée de silence sur une portée.
Unité de mesure des durées en musique.
Mécanisme permettant d’additionner la durée d’une figure à une ou plusieurs autres (les notes n’en forment donc qu’une seule).
Mécanisme laissant à l’interprète le choix de la durée d’une note. Pendant cette prolongation les notions de temps et de tempo sont suspendues.
Mécanisme laissant à l’interprète le choix de la durée d’un silence. Pendant cette prolongation les notions de temps et de tempo sont suspendues.